Quand le CHAOS touche la France : soyez parmi ceux qui n’oublient pas !

Voici la chronique sur mon deuxième coup de cœur en direct du Salon du Livre de Paris : Chaos tome 1 : Ceux qui n’oublie pas de Clément Bouhélier. Je vous avais présenté mes achats ici et j’ai choisi de continuer mon exploration livresque par ce premier roman, en exclu au Salon du livre (sortie officielle le 31 Mars 2016) qui se déroule entièrement en France et en grande partie à Paris. J’aime beaucoup quand des romans ont pour toile de fond des lieux que je connais !
Chaos tome 1 : Ceux qui n’oublient pas de Clément Bouhélier aux Éditions CRITIC
Le 4e de couv’ m’avait particulièrement plu :
Paris, gare de Lyon. Une jeune femme brise une éprouvette et libère un virus inconnu qui se nourrit de la mémoire et frappe sans distinction de classe, de sexe ou d’age. Peu à peu, les infectés perdent toute capacité à penser et à agir. Malgré les mesures gouvernementales, l’épidémie se répand dans le pays, et même au-delà. Bientôt, le monde se peuple de « zombie », coquilles vides, errantes, répétant le même geste à l’infini.
Alors là normalement, j’ai perdu tous ceux qui se disent « j’aime pas les livres de zombies ». Mais non revenez, rien à voir avec un livre de zombies classique : dans ce livre les morts ne se relèvent pas et personne ne mange personne. Je dirais même qu’on en est très loin, seul poinr commun : l’épidémie ! 
Et elle est décrite dans ce livre de manière vivante et très réaliste. En prenant les transports en communs parisiens tous les jours et en lisant ce livre sur le trajet, j’ai vraiment eu l’impression de vivre  l’histoire : la propagation, les premiers cas de maladie qui apparaissent, l’incompréhension des médecins et l’absence de réaction des autorités puis la prolifération, les cas toujours plus nombreux et finalement la panique… J’ai été captivée et entrainée par les nombreuses situations décrites, les petits détails qui rendent ce récit si réaliste et les points de vue très variés des médecins, journalistes, hommes politiques, étudiants… nous engloutissent littéralement dans cette histoire si prenante.

Et puis, à noter le jeu de mot sur le titre du premier tome de cette duologie (le second tome est à paraitre cet automne) : Ceux qui oublient  / Ceux qui n’oublient pas que je trouve très à propos, car:
Au milieu des décombres quelques miraculés, des immunisés. Parmi eux, Chloé, Phil’, Claudy et Arthur. Ils n’ont rien en commun et ne se connaissent pas. Pourtant une voix mystérieuse leur souffle de se rencontrer.
Nous suivons donc à travers l’épidémie qui se développe quatre personnages immunisés qui vont, à leur manière, essayer de survivre et aller de l’avant dans un monde qui s’écroule et qui sombre de plus en plus dans le chaos : que faire quand la police ne répond plus, que les hôpitaux sont impuissants à soigner les malades ou même à les accueillir et quand le gouvernement demandent à l’armée de tirer sur la foule venue lui demander des comptes ?

Le présentateur se pencha vers la caméra, comme pour fixer chaque spectateur dans le blanc des yeux. 
– Il n’est désormais plus possible d’accorder la moindre confiance au gouvernement. Sur son ordre l’armée tire sur les civils. L’armée tue !
Chloé crut presque sentir le souffle du journaliste sur son visage.
– Militaires et policiers ne vous protège plus. A l’heure actuelle, nous ne pouvons donc que vous conseiller de trouver un abris sûr et d’y rester. Nous continuons à vous tenir informés de l’évolution de la situation aussi longtemps que possible. Nous…

C’est un romans très addictif… difficile de décrocher quand l’histoire vous emportent à ce point et que vous vous demandez quelle sera la prochaine étape ! Un roman dur à classer également, du Fantastique, de la Science-Fiction ? Car on ignore qui est l’homme aux yeux couleur d’eau sale et qui est celui qui du haut des tours de la Défense observe le monde se déliter !

Tu as bien manœuvré, petit père. Tu leur as donné ton information. Et à présent, ils viennent vers toi. Bravo.
Face à lui, le rayon d’énergie gonfle et rougeoie. tout ce pouvoir, toute cette puissance à porter de main… et si peu de connaissance pour l’exploiter, pour l’explorer tout entier. L’homme aux yeux couleur d’eau sale y voit son reflet par saccades. Un reflet tristement humain. Il veut apprendre. Il va apprendre. Il va… dominer l’orgue.

Clément Bouhélier a écrit un premier roman surprenant. On se laisse entrainer par un récit riche et prenant mais sans savoir où l’on va. Il y a beaucoup d’histoire où l’on entrevoit la fin et où l’on sent où l’auteur veut nous emmener. Ici on suit  le flot de l’épidémie, on regarde le chaos s’installer et nos personnages principaux lutter dans un société qui se désagrège à vitesse grand V mais dans une ville où dans chaque rue cache de nouveaux dangers, que peuvent faire quatre personnes qui ne se connaissent même pas pour enrayer cette descente aux Enfers ! C’est ce que je compte découvrir dès que le tome 2 de Chaos paraitra cette automne car je suis impatiente de voir où Clément Bouhélier va nous mener avec sa plume si envoutante !

4 commentaires

  1. Bonjour ! je t'ai nommée au Liebster Award ! si ça t'intéresse c'est par ici :
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