Lazarus : le comics à l’ambiance dystopique noire à souhait !

Je change un peu de support de lecture aujourd’hui pour vous parler d’un comics que je suis déjà depuis plusieurs mois. J’avoue que je lis peu de comics, surtout parce ce que je connais pas trop les séries et que je ne sais jamais par quel bout les prendre. Mais j’aime bien la collection Glénat Comics qui sort des séries loin des super héros Marvel et j’ai fait une belle découverte avec la série Lazarus.
Lazarus tome 1 à 5 par Greg Rucka et Michael Lark chez Glénat Comics


La main qui frappe et le bouclier qui protège…

Dans un futur proche et dystopique, les gouvernements ne sont plus
que des concepts archaïques : le monde n’est plus divisé par zones
géographiques mais par frontières financières. La richesse est synonyme
de pouvoir, mais elle n’est l’apanage que d’une poignée de familles qui
la conservent jalousement. Le reste de l’humanité peut bien aller au
Diable… Dans chaque famille, une personne est élue pour subir un
entrainement intensif, et obtenir le meilleur de ce que l’argent et la
technologie peuvent offrir. Cette personne est à la fois la main qui
frappe et le bouclier qui protège ; le représentant et le gardien de son
clan, son… Lazarus ! Dans la famille Carlyle, le Lazarus est une
femme, sexy et redoutable, baptisée Forever. Laissée pour morte dans un
combat sans merci, Forever ne devra son salut qu’à ses insoupçonnables
ressources. Mais est-elle prête à affronter la vérité ? Ceci est son
histoire…

Dans un futur proche, la Terre est partagée entre une douzaine de Familles toutes puissantes  ayant chacune un territoire qu’elles défendent contre les autres. Les luttes territoriales sont intestines et les alliances entre Familles fragiles et aléatoires. Les humains vivants dans chacun de ces domaines sont au mieux des serfs s’ils servent à la Famille régnante soit des déchets, rien que le choix du mot nous dit à quel point cette catégorie de population est au mieux une nuisance au pire sans existence pour les Familles. Dans chaque famille, on trouve un Lazare. Un membre de la famille spécialement entrainé pour être l’épée et le bouclier de la Famille. Un soldat hors pair capable de terrasser les ennemis désignés, loyal, intraitable et incorruptible. Pour la Famille Carlyle, le Lazare s’appelle Forever. Jeune femme forte et redoutable à l’épée, Forever sert sa Famille avec une grande dévotion. Cependant, est-elle vraiment la fille de son père comme tout le monde semble le lui rabâcher ? Les Lazare sont-ils des membres à part entière de chaque Famille ou juste des armes redoutables à employer au meilleur moment contre ses ennemis ?

Vous l’aurez compris, Lazarus est une série dystopique avec un petit coté thriller. Pour le moment, cinq tomes de la série sont sortis en France mais la série n’est pas finie.

Cette chronique parle des 5 premiers tomes parus chez Glénat Comics. Tout d’abord, je veux vous parler un peu de l’univers de Lazarus : noir et violent. Pas de pitié et pas de merci dans cette série. C’est glauque à souhait, parfois à la limite du supportable. L’Humain ici n’a plus aucune valeur intrinsèque, seul compte les membres des Familles et les humains qui peuvent leur apporter une certaine richesse. Personne n’est indispensable et les intrigues sont au cœur de la vie des membres des Familles. Accords, trahison, meurtres et vengeance… le terrain créé pour cette série nous amène sur une Terre qui n’est plus qu’un échiquier géant : les objectifs à atteindre ? Terres fertiles, ressources énergétiques, ressources humaines, et développements technologique. Tout peut être une arme à utiliser contre ses ennemis…

L’héroïne est Forever, le Lazare de la famille Carlyle. La question en fil rouge de la série : que sont exactement les Lazare ? des membres précieux de la famille ou des armes hyper développées qui doivent être utilisées à bon escient ? Tout au long de ces 5 tomes nous suivons Forever de combats en interrogations tout en découvrant les différentes Familles et leur Lazare. L’histoire se développe bien tome après tome sans trous dans la narrations ce qui est TRÈS appréciable.  

Les dessins son réussis même si ce n’est pas mon style préféré (mais bon ça c’est complètement personnel !). Je ne suis pas toujours fan des dessins surtout des visages des personnages que je trouve parfois trop peu expressif ou passe partout par contre je trouve que les dessins des combats notamment entre Lazare sont extrêmement réussis : le mouvement, la rapidité, les passes d’armes sont dessinés de manière fluide et parlante c’est un vrai régal.

J’apprécie également tout particulièrement les armures et les armes développés dans Lazarus, avant-gardistes, elles apportent clairement une touche d’innovation à cette série d’anticipation.

Finalement c’est le travail de colorisation qui m’a également marqué et surtout beaucoup plu. Il apporte une jolie touche de profondeur et donne une ambiance bien spécifique à chaque scène et notamment aux scènes de pré-combat ou au gros plan sur Forever. A force de lire des mangas qui sont en noir et blanc, je pense que ça me manquait un beau travail de coloriste !

Lazarus est clairement un comics à suivre. Une ambiance dystopique bien traitées, une histoire qui se développe à chaque tome et une intrigue entre règlements de compte et partie d’échec qui nous entraine de manière sure et efficace. C’est pour moi une de mes meilleures découvertes de ces derniers mois. Âmes sensibles s’abstenir mais pour les autres foncez !

2 commentaires

  1. Je te comprends, j'avoue que je ne l'ai pas acheté pour ces dessins au départ 😉

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