Cartes Ivoire d’Anne Bishop : dernier tome de la série Meg Corbyn

Il y a plusieurs série d’Urban Fantasy dont je guette les sorties et j’avoue que la série d’Anne Bishop : Meg Corbyn est dans mon top 3 ! J’ai découvert cette série l’année dernière et j’avais dévoré les quatre tomes paru en VF. Autant dire que j’attendais ce tome 5 en trépignant. Pour cette nouvelle chronique, je vais donc vous parler du tome 5 de la série Meg Corbyn : Cartes ivoire d’Anne Bishop paru aux éditions Milady.

Attention, spoiler alerte ! 

Je vous chronique ici le tome 5 d’une série d’urban fantasy et je sais d’ors et déjà qu’elle va spoiler une bonne partie des tomes précédents. Donc pour ceux qui voudrait lire la série, je vous suggère de ne faire que survoler cette chronique pour ne pas vous gâcher ce qui est une très très bonne lecture !

L’insurrection humaine a été brutalement réprimé par les Aînés, ces terra indigene plus sauvages et dangereux encore que leurs congénères des Enclos. Les humains qui ont survécu savent à présent qu’il faut craindre ce qui rôde dans les territoires interdits au-delà de leurs frontières. Heureusement, l’Enclos de Lakeside n’a subi que peu de dégâts grâce aux efforts de Simon, Meg et de la meute humaine. Mais l’arrivée du frère du lieutenant Montgomery, un vaurien prêt à tout pour s’enrichir aux dépens des autres, menace tout ce qu’ils ont accompli. Car si les Aînés, curieux face à ce nouveau type de prédateur, sont prêts à attendre qu’il commette de lui-même une erreur fatale, Meg a vu dans ses cartes l’ombre de la mort qui plane…

Nous voici de retour à Lakeside après l’énorme tempête qui a ravagé les villes humaines de Thaisia et rasé celles de Cel-Romano, alors que la vie reprend petit à petit dans l’enclos de Lakeside. On y retrouve Meg, Simon, Vlad, Henri et Tess ainsi que la meute humaine qui ne fait que s’agrandir. Alors que Meg, la non-loup qui hurle, a attisé la curiosité des Ainés, deux des griffes et des crocs de Namid viennent voir comment les humains et les Autres interagissent dans l’enclos de Lakeside. Au même moment, le frère de lieutenant Montgomery débarque à Lakeside, pensant pouvoir une nouvelle fois abuser de sa famille pour être logé et nourri à l’œil. Ce tome tourne donc autour de la meute humaine et de la zizanie que va semer ce nouveau venu.

Pour ce tome 5, Anne Bishop recentre son récit sur l’enclos de Lakeside. Alors que depuis le tome 2, le récit englobé de plus en plus de personnages de différentes communautés (Lakeside, River Road, Great Island, Prairie Gold et Sweetwater), l’autrice revient là où tout à commencer. Plus éloigner donc de l’intrigue à grande échelle du dernier tome, et recentrer sur les rapports Autres / Humains au sein de la meute de Simon, on découvre ici une situation où l’ennemi n’est plus à l’extérieur mais à l’intérieur même de la meute.

— Une lutte de dominance pour désigner le chef de la meute humaine ? demanda Meg. (Il acquiesça.) Dans ce cas, ce ne serait pas le lieutenant Montgomery qui affronterait Cyrus, mais le capitaine Burke.
Simon cilla. Il était resté sur l’idée d’un différend familial, mais Meg avait raison. Étant donné que le conflit s’était étendu à tous les humains de la meute, ce Cyrus devrait vaincre Burke pour établir sa dominance. Il se sentit soudain impatient d’assister au premier face-à-face entre les deux hommes. 

Ce tome vient conclure de manière non conventionnelle une série d’Urban Fantasy qui m’aura littéralement transporté. J’ai encore une fois adoré ce tome, surtout à mon avis, parce que je suis très attachée aux personnages qui ont été développés de tome en tome. J’ai tout de même trouvé que le personnage de Meg bien qu’il soit toujours central dans l’histoire est de plus en plus en retrait.

Pour ce dernier tome, l’intrigue se passe finalement loin de la problématique des prophétesses de sang et se concentre sur l’avenir de l’enclos de Lakeside et des humains qui y sont attachés. Je trouve original d’avoir refermé à ce point l’histoire sur l’enclos pour conclure mais c’est également un peu déroutant car au final on a peu de réponses sur l’avenir des cassandra sangre et des projets lancés au fur et à mesure des tomes. Le lecteur y trouve toute de même son compte et le dernier chapitre de ce tome conclut de manière satisfaisant cette chouette (mais courte) série d’Urban Fantasy.

— Emily Faire a choisi l’un de nos appartements pour tanière. Les Intuits envahissent déjà notre territoire.
— Il me paraît exagéré de parler d’invasion pour une jeune femme seule.
— Les femelles sont envahissantes en meute, grommela Simon. Des furies. Des lapins avec des crocs.
Steve éclata de rire.
— J’aime beaucoup discuter avec vous, Wolfgard. Vous affrontez des difficultés qui me font relativiser mes soucis de maire.

Au final, un tome bien moins sous tension que le précédent et parfois assez lent dans son déroulement mais qui se dévore sans que l’on voit les pages défiler. Anne Bishop a créé avec la série Meg Corbyn un monde d’urban fantasy très original et passionnant car l’Humanité n’est ici ni le plus grand prédateur ni l’espèce dominante de la planète. L’autre point fort, c’est la ribambelle de personnages tous plus intéressants les uns que les autres et qui chacun trouve sa place dans l’histoire. Une fin qui régalera les fans de la série tout en laissant filer pas mal de détails qui donne une impression d’histoire à suivre.

Il semble que l’auteur travaille sur un spin off de la série, dans le même univers donc, mais se déroulant dans un autre lieu que Lakeside. Autrement dit, l’aventure continue et je suis curieuse de découvrir ce qu’Anne Bishop nous réserve !

4 commentaires

  1. Il est dans ma liste à lire aussi celui-ci, j'ai beaucoup aimé les tomes précédents !

    • Celui-ci ressemble beaucoup au premier tome de la série… Bon je l'ai dévoré c'est vraiment une série que j'adore 😉

    • Ca vaut le coup surtout qu'en plus elle n'est vraiment pas longue ^^

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