La controverse de Zara XXIII de John Scalzi

toute-puissante compagnie Zarathoustra, Jack Holloway découvre un filon
d’innombrables pierres précieuses dont une seule suffira à le mettre
quelque temps à l’abri du besoin… si les avocats de son client ne
trouvent pas le moyen de l’en déposséder. Le même jour l’alarme de son
domicile se déclenche. On s’est introduit chez lui. S’agit-il d’un
cambrioleur ? Non ! L’intrus se révèle être une adorable boule de poils
d’une espièglerie confondante. Mais sans doute ne vit-elle pas seule sur
cette planète… Bientôt, les cadres de la compagnie s’avisent du
problème : si le petit peuple à fourrure de Zara XXIII est doué de
raison, c’en sera fini de l’exploitation de son sous-sol par une
entreprise étrangère. À leurs yeux, la solution est simple : tout faire
pour que ne soit pas reconnue cette intelligence. Ainsi débute La
controverse de Zara XXIII.
– Je n’arrive pas à croire que je sois encore obligé de revenir là-dessus. Ne va pas t’imaginer que je manque d’estime pour ton rôle dans notre équipe, Carl. J’en ai. Beaucoup. Cependant, je ne puis m’empêcher de penser que, d’une certaine façon, j’ai du mal à communiquer avec toi. Combien de fois avons-nous discuté ? Dix ? Vingt fois ? Pourtant, à chaque sortie, on dirait que tu oublies tout ce que tu as appris. C’est décourageant. Dis-moi que tu comprends ce que je viens de dire.
Carl leva les yeux vers Holloway et aboya.
Un récit plein d’humour et addictif
Chad, voilà ce que j’avais en tête quand je disais que tu es quelqu’un
de bien. Permets-moi de le présenter ainsi : dans la vie, on perd ou on
gagne. Mais, si tu échoues, cela ne veut pas dire que ton adversaire
doit l’emporter. Tu me comprends ?
Un planet opera inventif
Il faut dire qu’en 300 pages, John Scalzi développe un planet opera aux petits oignons dans lequel de nombreuses thématiques passionnantes sont mises en avant. Et il le fait avec une certaine « simplicité » très efficace. Dans La controverse Zara XXIII, on parle d’exploitation des sous-sol, d’écologie, de patrons voyous, de sécurité au travail, de préservation des espèces et même de l’impartialité de la justice ! Mais franchement, le plus intéressant dans ce récit de SF c’est la personnage principal choisi par l’auteur ou comment un anti-héro du genre avocat véreux et asocial chronique devient le porte drapeau d’une nouvelle race extraterrestre. C’est, je dois dire, très savoureux à lire. Un style simple, des personnages hauts en couleur, un chien adepte des explosifs et des chats extraterrestres qui pourraient révolutionner Youtube, tous les ingrédients sont là pour un roman de SF atypique et accrocheur !
– Quel opinion vous inspire M. Holloway ?
– Ai-je le droit de dire des grossièretés ?
– Non, intervint Soltan.
– Alors disons que nos relations sont tendues.
– Pour une raison particulière ? demanda Meyer.
– Combien de temps me donnez-vous ?
– Contentez-vous de nous résumé la situation.
– Il contourne les directives de l’ACPE et de la compagnie, il cherche tout le temps la petite bête, il joue les juristes en permanence, il m’ignore quand je lui dis qu’il n’a pas le droit de faire quelque chose et c’est globalement un sale type, répondit Bourne, le regard rivé sur Holloway.
– Aucune qualité ? demanda Meyer, quelque peu amusée.
– J’aime bien son chien.
Vous aimez les lol cats ? Alors vous aimerez La Controverse de Zara XXIII
Au final, John Scalzi nous propose un Planet Opera sans complexe où la SF « classique » côtoie un humour incisif, des détails parfois loufoques et une histoire juste excellente. J’ai adoré suivre Jack Holloway et son chien dans cette histoire entre gros sous et rencontre du troisième type. Des dialogues incisifs, un récit à rebondissements dans l’univers d’une grosse compagnie minière : définitivement une très bonne lecture à mettre en toutes les mains, fan de SF ou pas !
Un grand merci à Lianne, Yogo et Le Chien Critique pour cette découverte ! Un auteur que je vais m’empresser de continuer à lire 😉








"Un style simple, des personnages hauts en couleur, un chien adepte des explosifs et des chats extraterrestres qui pourraient révolutionner Youtube" *court l'acheter*
C'est vendeur, n'est ce pas ? xD
Mais c'est vraiment comme ça ^^ et c'est top !
Ouf, en commençant ta chronique, je me suis dit que ce n'était pas gagné… mais si ! L'honneur est sauf.
Super conseil de lecture, encore merci.
Ensuite j'attaque les enfermés !
Un autre genre et il n'y a pas de chat… enfin je ne crois pas !
Très belle chronique.
Je suis content que tu ais apprécié ta lecture. Scalzi est un auteur qui ne se prend jamais au sérieux, mais aime parler des problématiques societales sans l'air d'y toucher. Divertissant et intelligent a la fois.
Comme Yogo, j'ai eu tres peur du début, j'ai failli me désabonner de ton blog.
Voilà, je savais que c'était casse gueule de chroniquer un Scalzi comme ça… j'aurais pu perdre la moitié de mes abonnés !!
Mais ouf… j'ai adoré 😉
J'ai découvert l'auteur avec The collapsing Empire l'année dernière (gros coup de coeur) et ca fait un moment que je le vois passer ce livre, on se tourne autour en librairie et apres lecture de ta review j'ai vraiment tres envie de tester celui la pour voir si le coup de coeur Scalzi se confirme :p
Je note pour The collapsing empire !
Pour la controverse de Zara XXIII laisse toi tenter c'est vraiment une très bonne lecture 😉
Les chats extraterrestres sont plutôt vendeurs XD Ça a l'air très fun, je note !
Il y a pas à dire, les chats c'est super vendeur ^^
Si me mets à lire cet auteur, je commencerai soit par celui-là, soit par Prise de tête, qui a l'air assez barré aussi ! Merci pour ta chronique.
Je ne peux que te recommander celui-ci 😉
Après je pense juste qu'il faut plutôt commencé par les enfermés plutôt que par Prise de tête (Pour prendre la série du début).