Les éditions Critic fêtent leurs 10 ans d’édition : 10 blogueurs vous parlent de leur coup de 💖

Cette année, et plus particulièrement en ce mois d’Octobre, les éditions Critic fêtent leurs 10 ans d’édition. Les éditions Critic, je les ai découvertes en 2016 à Livre Paris en rencontrant Clément Bouhélier qui sortait son premier livre : Ceux qui n’oublient pas, le premier tome de Chaos. Depuis, c’est une maison d’édition dont je suis avec attention les sorties : j’y ai trouvé de très belles lectures et découvert des auteurs dont je suis depuis chaque sortie.
Pour l’occasion (10 ans, quand même ça se fête!), j’ai demandé à plusieurs blogueurs de l’Imaginaire de venir parler sur le blog de leur meilleure lecture issue du catalogue des éditions Critic : 10 blogueurs pour 10 livres ! et surtout : Bon Anniversaire 😉

La première invitée est Aelinel du blog La bibliothèque d’Aelinel. Bien que le choix fut dur, Aelinel a décidé de vous parler de L’empire du léopard d’Emmanuel Chastellière.

En 1870, le Royaume de Coronado a colonisé une grande partie de la Lune d’Or, un territoire qui se trouve au-delà de la Grande Mer et qui promettait de grandes sources de richesse aux nouveaux venus. Malheureusement, déception et désillusion commencent rapidement à se faire sentir : en effet, les terres du littoral autour de la ville neuve Carthagène ne sont pas vraiment exploitables ; quant aux petits territoires récemment soumis, un mouvement de rébellion, le Condor crée un sentiment d’insécurité et d’instabilité parmi les colons. Et comme si cela ne suffisait pas, le pouvoir central au Royaume du Coronado se désintéresse peu à peu du sort de la nouvelle colonie.

Un seul royaume au-delà des montagnes, l’Empire du léopard, reste encore hors de portée et cristallise les rêves de gloire et de grandeur. Lorsque le vice-roi de la Lune d’Or, Philomé, reçoit une proposition de mariage de la part de l’Empire du léopard, il y voit là l’occasion non seulement de pacifier les relations entre colons et peuples de la Lune d’Or mais aussi d’asseoir l’autorité du Coronado. Avec le 22ème régiment dirigé par le colonel Orkatz surnommée la Salamandre et un groupe de mercenaires mené par le cousin du Roi du Coronado, Cortellan, il décide de traverser la jungle en train pour se rendre vers le mystérieux Empire du léopard.

En ce moment, je suis à la recherche de romans de Fantasy originaux qui sortent des sentiers battus et du cadre traditionnelle inspiré par notre Moyen Age. Et c’est exactement ce que j’ai trouvé dans L’empire du Léopard, un roman de Flintlock Fantasy qui fait référence à plusieurs périodes de notre Histoire :
– les civilisations mésopotamienne et égyptienne de l’Antiquité pour l’organisation sociale, économique et architecturale de l’Empire du Léopard.
– la découverte des Amériques aux XVème et XVIème siècle.
– l’avancée technologique du XIXème siècle.
Malgré les 600 pages de ce one shot, je n’ai pas vu le temps passer : l’écriture d’Emmanuel Chastellière est fluide et immersive, son univers bien développé (que ce soit au niveau du contexte social et politique ou du territoire géographique), son intrigue haletante (on a tous très envie de découvrir cette fameuse cité mythique de Tichgu!) et ses personnages très travaillés d’un point de vue psychologique. Mention spéciale d’ailleurs pour Cérès Orkatz, le colonel de l’armée de Cortellan qui va mener ses troupes à travers la jungle pour se rendre dans le fameux Empire du Léopard. Elle s’avère être un personnage féminin compétent, fort et charismatique qui ne se laisse pas marcher sur les pieds. Pour toutes ces raisons, L’empire du léopard a été l’un de mes coups de cœur 2018!



Le deuxième invité est Le chien critique du blog du même nom. Après avoir un peu ronchonné, il a décidé de vous parler de Pyramides de Romain Benassaya.


2182. A bord d’arches géantes, les humains fuient une Terre sur le
déclin. Leur destination ? Sinisyys, une autre planète bleue découverte
aux confins du système Eridani. Parmi ceux qui rêvent de la rejoindre,
Eric et Johanna. Or, après avoir émergé du sommeil cryogénique, ils
comprennent qu’ils n’ont pas atteint Sinisyys mais une structure
artificielle si grande que l’esprit humain ne réussit même pas à en
imaginer les limites. Où sont-ils ? Comment sont-ils arrivés là ? Eric,
Johanna, et les autres colons, parviendront-ils à percer le mystère de
l’artéfact labyrinthique puis à faire repartir le Stern III vers sa
destination initiale ? Pour cet échantillon d’humanité au bord de
l’extinction, débute alors un compte à rebours au final incertain !

Critic = Grand Objet Stupide ou dénicheur de Fabuleux Nouveaux Auteurs ?
De FNA à BDO, rien de plus logique pour Critic. Trois lettres qui firent les beaux jours de nombreux lecteurs, soit par une collection devenue mythique, soit par un trope de la SF dont les plus grands se sont emparés. Le Big Dump Object, c’est ce que recherche le lecteur avide d’étoiles dans les yeux. Un truc énorme, gigantesque, monumental. Et flippant aussi. C’est la promesse d’un voyage vertigineux.
Et c’est le pari réussi de Romain Benassaya. Il y a dans son roman ce que je recherche dans un livre, le fait de m’emmener avec lui dans son monde. Et pour ça, pas besoin d’inventer l’eau chaude, mais simplement savoir conter une histoire. Romain est un raconteur d’histoire, tout simplement.
Alors si tu veux partir dans un périple qui te fera comprendre ce qu’est le Sense of Wonder cher aux amateurs de science-fiction, enfiles ton Fedora et ton fouet et pars affronter sa Pyramide.

Retrouver la chronique complète sur son blog 😉

Troisième invitée à avoir répondue présente : Célindanaé du blog Au Pays des cave trolls. Célindanae n’a pas réfléchi très longtemps avant de choisir de vous parler de Des sorciers et des hommes de Thomas Géha.
Sur la grande île de Colme, quand on sait mettre toute morale de côté,
la vie offre de nombreuses opportunités. Boire, voler, rudoyer ou tuer,
tel est le quotidien de Hent Guer, un guerrier redoutable, et de Pic
Caram, un sorcier aux rubans. Tous deux écument routes et cités à la
recherche de proies faciles. Toutefois, leurs plans se trouvent
contrariés lorsqu’un matin de gueule de bois, Hent constate, impuissant,
la disparition de Pic. Sur la grande île de Colme comme ailleurs, les
talents d’un sorcier aux rubans attirent bien des convoitises ! Pour le
mercenaire, pas question d’abandonner son partenaire de crime : spolier
son prochain est beaucoup plus drôle avec l’aide d’un sorcier à la
morale légère. Voici donc le récit des aventures de Hent Guer et Pic
Caram, et les mésaventures de ceux qui ont la malchance de croiser leur
route !

J’ai lu beaucoup de romans des éditions Critic ces dernières
années et beaucoup m’ont marquée. Il a été difficile de faire un choix mais
j’ai finalement retenu Des sorciers et des hommes de Thomas Geha. J’ai découvert
l’auteur et ce roman aux Imaginales 2018, un peu par hasard et surtout grâce à
Dup et Phooka de Book en stock. Le roman est un one shot donc parfait pour
découvrir l’auteur. L’univers du roman est très bien mis en valeur par la très
belle couverture de Xavier Colette. Le roman est vraiment surprenant à plus
d’un titre : ses personnages, sa construction et son intrigue à tiroirs.
On est dans le registre de la fantasy sombre avec des mercenaires sans aucun
scrupules, mais avec un peu d’humour. Un excellent roman qui se lit vraiment
très bien, une magie originale et puissante, une plume efficace, vraiment une
grande réussite ! Suite à cette découverte, j’ai depuis lu d’autres livres de
cet auteur que j’ai beaucoup aimé. Je recommanderai d’ailleurs aussi le recueil
Les Créateurs de Thomas Geha toujours chez Critic que j’aurai pu choisir
également pur cette présentation car c’est une véritable merveille. Mais Des
sorciers et des hommes a été ma porte d’entrée dans son univers et restera
à part pour cette raison.


Quatrième invitée, une des vénérables de Book en stock : Dup ! pour vous parler d’un des ses auteurs chouchou : Thomas Géha et de son dyptique : Le sabre de sang.
Mon nom est Tiric Sherna. J’ai survécu à la guerre. Mais la défaite que
vient de subir mon peuple, les shaos, me laisse un sale goût dans la
bouche, comme une envie de vengeance. Les qivhviens – des reptiliens
belliqueux- nous ont massacré ou pire encore, réduit en esclavage. Une
caravane nous convoie vers Ferza, la capitale de l’Empire qivhvien.
Là-bas, dans ce nid de vipères, les plus forts d’entre-nous seront
destinés aux arènes, spectacles dont sont si friands ces satanés
serpents. Autant dire que je suis voué à une mort certaine…
Les Éditions Critic nous les avons découvert grâce à Phooka
qui a obtenu un partenariat avec eux pour leur toute première parution, Le
projet Bleiberg de David Khara,il y a donc 10 ans. Mais ce n’est pas de ce
livre dont je veux vous parler, mais de mon premier rendez-vous avec Critic,
pour y découvrir mon chouchou chez eux : Thomas Geha.
Je vais donc vous parler « très longuement » de sa
première parution chez eux : Le sabre de sang.
Un diptyque, deux tomes, deux fois 300 pages, deux coups de cœur. Il vous en faut plus ? Deux fois des rires, des frissons, de la passion,
de la frénésie de lecture et surtout deux fois des larmes et deux fois envie de
tordre le cou de ce maudit auteur qui m’a broyé le cœur.
Non, sérieusement, ne perdez pas votre temps à lire mes
chroniques, foncez direct chez votre dealer préféré vous procurer ce SABRE DE
SANG, c’est vraiment, vraiment top !
Vous pouvez retrouver les chroniques de Dup et Phooka sur leur blog :

Cinquième invitée, Camille du blog La Geekosophe pour vous parler du premier tome de la trilogie en cinq tomes de Lionel Davoust : Les dieux sauvages.

Mériane est une trappeuse, une paria, une femme. Autant de bonnes
raisons d’en vouloir aux Dieux qui ont puni le peuple de la Rhovelle
pour les fautes de ses aïeux. Car depuis la chute du glorieux Empire
d’Asrethia, le monde est parcouru de zones instables qui provoquent des
mutations terrifiantes, les gens ont faim, et une religion austère qui
prêche la haine des femmes soutient un système féodal.
Pourtant, quand les Dieux décident de vider leur querelle par
l’intermédiaire des humains, un rôle crucial échoit à Mériane. Pour elle
débute une quête qui la verra devenir chef de guerre et incarner
l’espoir de tout un peuple.
Me voilà pour présenter un roman des éditions Critic qui m’a particulièrement séduite. Au début, je n’étais pas tentée par « La messagère du ciel », premier tome des Dieux Sauvages de Lionel Davoust. Mais je n’ai absolument pas regretté ma lecture. Au contraire ! Ce premier tome réunit de nombreux ingrédients plus qu’appréciables : un univers bien construit et bardé de mystères, une histoire prenante, des intrigues politiques bien tournées… L’auteur choisit de réécrire le mythe de Jeanne d’Arc dans un univers médiéval-fantastique. Mériane est ainsi un personnage fort et indépendant, dont l’évolution est palpable, car elle n’es pas forcément l’archétype du sauveur que l’on attendait. Les autres personnages sont bien fouillés, on apprécie à les suivre. Le tout est porté par une écriture efficace et accrocheuse qui garantit l’immersion d’un bout à l’autre. Un coup de coeur pour moi !

Vous pouvez retrouver la chronique complète sur son blog 😉

Sixième invitée, Jessica du blog Fantasy à la carte a voulu vous parler de son plus gros coup de coeur de cette maison d’éditions qu’elle apprécie tout particulièrement : Olangar, le dyptique fantasy de Clément Bouhélier.

Dix-sept ans ont passé depuis la bataille d’Oqananga, où la coalition
entre les Elfes et les Hommes a repoussé les Orcs par-delà les
frontières.
À l’approche des élections, Olangar est une capitale sous tension,
véritable poudrière où seule manque l’étincelle. Tandis que les trois
candidats noircissent les journaux de leurs promesses, les accidents se
multiplient sur les chantiers navals ; les salaires se font attendre et
la Confrérie des Nains menace d’engager un mouvement de grève d’une
ampleur jamais vue. À leur tête, Baldek Istömin ira jusqu’au bout.
Au même moment, Evyna d’Enguerrand, fille d’un ancien seigneur de
guerre, débarque en ville pour chercher la vérité sur la mort de son
frère, soldat assassiné au Grand Mur dans d’étranges circonstances. Pour
l’aider, elle fait sortir de prison Torgend Aersellson, un Elfe banni
par les siens et vieil ami de son père. Ensemble, ils se lancent dans
une enquête acharnée, qui les mènera des bas-fonds de la cité jusqu’aux
couloirs de la Chancellerie et ses arcanes politiques.

N’y a-t-il pas de meilleure façon
de souhaiter un joyeux anniversaire à une maison d’édition qu’en lui parlant de
son meilleur souvenir de lecture. Je félicite Anne-Laure du blog « Chut
Maman lit ! » d’avoir eu la formidable idée de demander aux blogueurs
et blogueuses du genre de venir partager leur plus beau coup de cœur livresque.
Les éditions Critic, c’est pour
moi dix ans d’évasion et d’aventure. Chaque livre est une pépite dont on
apprécie chacune des pages. Le petit rayon qui se trouve dans ma bibliothèque est
déjà un ravissement pour les yeux, mais il est aussi synonyme d’heures de
lectures passionnantes qui s’accompagnent toujours d’un petit pincement au cœur
à chaque livre achevé.
Quand on me demande d’en choisir
un en particulier, je pense tout de suite à
« Olangar : Bans et Barricades » de Clément Bouhélier. Car
même si j’ai adoré chacun des livres lus chez Critic, celui-ci demeure pour moi
la plus grosse claque littéraire reçue.
La plume de Clément Bouhélier,
c’est pour moi la révélation de fantasy française
de 2018. Pour un auteur de thrillers fantastiques, il s’est emparé avec brio
des codes usuels du genre pour livrer un texte ambitieux, engagé et
parfaitement bien exécuté. Ce dyptique a beau être dense, c’est tellement bien
écrit qu’on est happé d’un bout à l’autre.
« Olangar »,
ça raconte quoi…
« Olangar, cité industrielle post-révolution
brasse une population très cosmopolite où les hommes côtoient les nains et
parfois les elfes. C’est là-bas que débarque Evyna d’Enguerrand. Fille d’un
ancien seigneur de guerre, elle est à la recherche d’un elfe du nom de Torgend
Aersellson afin que celui-ci lui vienne en aide. Elle cherche la vérité sur la
mort de son frère, soldat engagé à la frontière ouest et disparu dans des
circonstances troubles. Recommandé par son père, Torgend semble être l’elfe de
la situation pour l’aider à éclaircir ce mystère. Quête très louable mais qui
va les amener à mettre au jour des malversations de politiciens véreux en
cheville avec la pègre. Aidés dans leur mission suicidaire par un nain
syndicaliste, tous trois seront-ils vraiment prêts à tous les sacrifices pour
faire éclater la vérité ? »
Dès les premières lignes, l’auteur jette les bases
d’une intrigue bien ficelée. Il y a beaucoup de mystères autour d’une
disparition qui entraîne une chasse à l’homme de grande envergure. En effet,  les héros de Clément Bouhélier y seront persécutés
d’un bout à l’autre. Cela soulève de nombreuses questions qu’il nous tarde de
résoudre. L’univers forgé par l’auteur est le miroir du nôtre avec des elfes et
des orks, en plus. Une petite touche qui s’avère d’ailleurs très plaisante pour
la lecture. Il nous offre ici un univers mâtiné de steampunk avec l’ambiance
d’une ville industrieuse post-révolution. En quelques mots, c’est un livre qui
contentera chaque amateur d’Imaginaire.
Mais c’est le propre de chaque titre se trouvant au
catalogue de cette maison d’édition qui offre des textes de qualité et met
l’Imaginaire français à l’honneur.  
Vous pouvez retrouver la chronique complète sur son blog: Tome 1 et tome 2 !
Septième invité, Charlotte du blog La choupaille lit. J’ai été ravie qu’elle choisisse de vous parler d’un dyptique que j’ai également beaucoup aimé : Chaos de Clément Bouhélier.


Paris, gare de Lyon. Une jeune femme brise une éprouvette et libère un
virus inconnu qui se nourrit de la mémoire et frappe sans distinction
d’âge, de sexe ou de milieu social. Peu à peu, les infectés perdent
toute capacité à penser et à agir. Malgré les mesures gouvernementales,
l’épidémie se répand dans le pays, et même au-delà. Bientôt, le monde se
peuple de « zombies », coquilles vides, errantes, répétant le même
geste à l’infini. Au milieu des décombres survivent quelques miraculés,
des immunisés. Parmi eux, Chloé, Phil’, Claudy et Arthur. Ils n’ont rien
en commun et ne se connaissent pas. Pourtant, une voix mystérieuse
leur souffle de se rencontrer. Dans cette France en proie au chaos, ils
doivent découvrir qui a déclenché la pandémie et, surtout, mettre fin à
son œuvre de destruction.
Point de secret réservé aux seuls initiés : les éditions Critic, c’est comme une raclette en hiver – une valeur sûre doublée d’un craquage incontournable. Cette année la maison souffle ses dix bougies, et quel moment mieux choisi que celui-ci pour vous vanter les mérites d’un diptyque signé Clément Bouhélier ? Faites de la place dans votre wish-list car Chaos vous veut du bien – moi, en tout cas, il m’a franchement convaincue ! Vous le trouverez là où SF et post-apo se mêlent pour une épopée poignante qui n’épargne rien à ses héros du commun, petits quidams en quête de réponses et de salut dans une France qui à chaque chapitre part un peu plus en cacahuète. Ça prend son temps, ça cause survivalisme et multivers, et pour un premier roman je dis chapeau ! Un premier tome pour le catastrophisme sur fond de crise sanitaire, un second pour les réponses et la longue traversée du désert avec l’enfer aux trousses : le diptyque Chaos est très complet, il passe comme du petit lait et vous fait vous sentir bien dans votre quotidien finalement pas si dégueu avec le recul d’un monde dévasté. Merci Clément Bouhélier, merci Critic, et si on rempile pour dix années supplémentaires d’aussi bons romans, je dégaine la carte bancaire de suite. Bon anniversaire et la bise de Belgique !
Huitième invitée, Zina du blog Les pipelettes en parlent. Zina, comme Aelinel, a eu envie de vous parler de L’empire du léopard d’Emmanuel Chastellière.

Je ne vous remets pas le résumé du livre 😉

Vous vous rappelez des Cités
d’or ? De Tia, Zao et Esteban ? Elles vous ont fait vibrer pendant
votre jeunesse, elles vous feront frémir ici. Car l’univers imaginé par
Emmanuel Chastellière dans L’empire du
Léopard
est funeste. Et s’’il laisse entendre un doux écho de notre
enfance, il est surtout un rappel de la colonisation Espagnole, de son
injustice et de sa violence.
Dans une écriture maîtrisée,
l’auteur tisse une atmosphère étouffante, poisseuse, qui englobe et mine peu à
peu la compagnie du Colonel Cérès Orkatz. Elle et ses hommes sont arrivés en conquérants,
prêts à se couvrir d’or et de gloire et se retrouvent englués dans une terre
aride, oubliés de tous… et bientôt soumis à la force et à la magie d’un peuple
qu’ils ont sous-estimé. Le sang va couler, et l’horreur se déchaîner.
 


Neuvième invité, Maks du blog Un bouquin sinon rien a choisi de vous parler Post-Apo avec Alone de Thomas Géha.



Pépé est un Alone, un solitaire qui trace sa route dans une France
dévastée. Son créneau : la survie. Son credo : le mouvement. Armé de ses
couteaux, il va affronter tous les dangers pour retrouver un fantôme de
son passé : Grise. Mais suffit-il de survivre ? Car un vent de
renouveau souffle sur les débris de l’ancien monde, porteur de dangers
autant que d’espoir.

Ce
roman comprenant les deux tomes de « A comme Alone » ainsi que deux
nouvelles, est un hommage à « L’autoroute sauvage » de Julia Verlanger
(l’auteur le dit lui même).
Le scénario est un road-trip rempli d’action, d’aventure, de survie, de cannibalisme,
de solitude, d’amour, de haine et surtout d’espoir. Les décors sont en
Bretagne, j’adore (y habitant), les personnages et la mythologie sont bien
étudiés, le bestiaire est très intéressant.
les deux nouvelles incorporées en milieu et fin de d’ouvrage apportent un vrai
plus (transition entre les deux romans pour la première, et un prequel
descriptif de certains points abordés dans les romans pour la deuxième).
La première partie est vraiment basé sur du roman « Post Apocalyptique » alors
que le second est tourné plus vers un mélange SF et Fantasy, ce qui donne
du charme et permet de ne pas s’ennuyer. Même s’il n’atteint pas le niveau
de « L’autoroute sauvage », cet intégrale est agréable à lire et tiens
en haleine.



 

Et en dernier, j’ai voulu vous parler d’un de mes titres chouchou moi aussi : Légendes d’agrégats d’Etienne Cunge.




En colonisant d’autres mondes, l’humanité s’est divisée. Désormais,
seuls les Spatiens font encore le lien entre les différentes planètes à
bord d’immenses consortiums d’astronefs, nommés agrégats, accomplissant
ainsi la Tradition du Vide. Parmi les millions d’habitants qui les composent, Rivka est une
moissonneuse chargée de sillonner la zone d’influence gravitationnelle
pour collecter les ressources énergétiques et minérales vitales à leur
communauté.
Un jour, lorsqu’elle secourt Ilam, un photographe étranger dont le
vaisseau a subi une avarie, elle est loin d’imaginer les conséquences de
son geste. Pour les deux jeunes gens, commence un périple semé
d’embûches, où il leur faudra non seulement échapper aux foudres du
maître de l’ordre, chargé de veiller au respect de la Tradition, mais
aussi jouer leur rôle dans une trame qui les dépasse : un jeu de piste
millénaire construit sur les notes d’un chef d’orchestre mystérieux.
J’ai lu plusieurs livres des éditions Critic et je crois qu’il y en a autant qui m’attendent dans ma PAL. Et même si je n’ai jamais été déçue par une de mes lectures, j’ai eu, l’année dernière, un gros coup de coeur pour un court Space Opera qui m’a beaucoup fait penser à la nouvelle Les enfants de l’hélice de Dan Simmons. 
Légendes d’agrégats est un livre bien équilibré entre action et réflexion, un récit sans
temps mort avec pourtant la description d’un univers riche, complexe qui
se présente comme un diaporama et qui m’a complètement conquise.
L’auteur réussi ici un tour de force en nous présentant un récit de
space opera de moins de 300 pages intelligent et beau mais également
captivant… chapeau !
Pour moi, c’est un livre de SF complètement
accessible : pour les amateurs éclairés aussi bien que pour ceux plus
frileux devant les grandes sagas de space opera. Un beau coup de cœur !




Le catalogue des éditions Critic recèle bien d’autres pépites livresques et auteurs de talent. Laissez-vous tenter par leurs titres, il y en a pour tous les goûts et vous ne serez pas déçu ! 
Pour ce mois d’anniversaire qui rime aussi avec mois de l’Imaginaire, c’est Nécropolitain de Rodolphe Casso qui est à l’honneur :

25 commentaires

  1. Ouiiii, très bel article ! Et j'aurai pu également choisir le Pépé de Alone qui fut mon premier coup de coeur SF… alors que je dis toujours que je n'aime pas ça !
    C'est sympa ces articles croisés !

    • J'ai tout appris avec vous !
      Je trouve sympa de retrouver sur le blog des avis autres que les miens de temps en temps 😉

  2. Très bel anniversaire aux éd. Critic, et un très bel article pour fêter ça, j'ai lu plusieurs des titres présentés ici dont certain pour lesquels j'ai passé d'excellents moments, mais grâce à cette initiative de regrouper toutes ces chroniques j'ai repéré plusieurs titres qui me donnent très envie d'aller voir mon libraire !!

    • C'est le problème avec les avis de blogueurs, on finit toujours avec une wishlist qui atteint des sommets 😉 Merci d'avoir participé.

  3. Une trilogie en 5 tomes ? Il est trop fort ce Lionel Davoust !
    Très chouette article ! et merci de m'avoir invitée 🙂

    • Je peux pas m’empêcher de la faire à chaque fois, ça me fait trop rire XD
      Merci à toi d'avoir participé 😉

  4. Très très sympa ce billet et très bonne idée ^^
    Je n'ai pas du tout eu le temps de me pencher sur la question avec mon unique lecture Critic mais je vois que Lionel Davoust est dûment représenté alors l'honneur est sauf.

    • J'ai laissé chaque blogueur choisir son livre mais j'avoue que je suis contente que Lionel Davoust y soit. J'ai été un peu étonné que personne ne propose Estelle Faye avec les Seigneurs de Bohen par contre…

  5. Jolie mise en avant de cet éditeur. J'adore tes images.
    Il faut que je lise Olangar, au moins pour fairre la nique au rouquin !

    • J'ai acheté le tome 1 aux Imaginales mais pas encore eu le temps de m'y mettre… et la suite arrive bientôt en plus !

  6. Une merveilleuse idée qui j'en suis sûre donnera plein d'idées-lectures aux plus aventureux – faut avouer, y a pas mal de pavés dans le tas ha, ha ! ^^ Merci pour l'invitation, c'était un ÉNORME plaisir de pouvoir crier sur tous les toits mon amour pour cette ME <3 !

  7. C'est une super initiative, bravo bravo j'approuve milles fois ! Bonne anniversaire à critic ! Là je vais profiter de l'offre de La volonté du dragon offert pour deux achetés, alors c'est vraiment nickel d'avoir en plus un tour de table des coups de coeurs des bloggeurs !

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