Manga : Les promeneuses de l’apocalypse de Sakae Saito

C’est toujours extrèmement agréable quand un lire vous surprend dans le bon sens. Les promeneuses de l’apocalypse fait parti de ces récits qui surprennent et que l’on referme avec le sourire aux lèvres. Je vous parle de ce manga étonnant en cours de parution aux éditions Doki Doki.

Le monde est anéanti… Partons le visiter à moto ! Yôko et Airi visitent les endroits les plus célèbres du Japon avec leur moto tout terrain.Admirer le mont Fuji depuis Hakone, pêcher sur le pont de la baie de Yokohama, sans oublier d’aller au Tokyo Big Sight.Voilà le voyage qui attend nos deux jeunes filles à moto. Hélas, le monde s’est effondré…

A travers un Japon en ruine, nous suivons Yôko et Airi qui, a moto, visitent les endroits les plus touristiques des iles nippones. Avec une bonne humeur indéfectible, nos deux compères découvrent les sites que la grande sœur de Yôko avait elle-même visité avant l’apocalypse. Guidé par des photos postées sur une appli du style Instagram, nous parcourons les routes d’un Japon méconnaissable.

Un premier tome qui nous plonge directement dans le récit sans préambule : nous n’assistons ni à l’apocalypse, ni au départ de Airi et Yôko, nous ne savons pas vraiment ce qu’est devenu l’humanité ni comment nos deux protagonistes ont survécu. Alors qu’on pourrait s’attendre à une ambiance très mélancolique, le récit est en fait plein d’allant et Airi une jeune fille qui s’enthousiasme de toutes les découvertes et les expériences qui vont croisées sa route.

Entre recherche de nourriture et d’une route encore praticable, c’est avec une bonne humeur contagieuse que nos deux motardes suivent leur chemin. Un road trip qui flirte avec le mystère, dans de très beaux décors et qui se lit comme un récit de voyage. En quelle année sommes-nous, combien de temps s’est écoulé depuis l’apocalypse ? Sakae Saito sème quelques indices tout au long de ce premier tome mais sans s’y attarder, comme des flachbacks, sans contexte ni ligne de temps. Yôko et Airi ne parlent d’ailleurs pas du passé ni ne reviennent sur le début de leur épopée.

Une bouffée de bonne humeur prenant place après l’apocalypse dans des paysages superbement rendus. J’ai aimé cette bulle de joies simples. Mon seul bémol est que je me demande pourquoi Yôko doit être en robe genre tenue d’écolière pour faire de la moto mais bon, je dois avoir l’esprit mal tourné (je me dis juste qu’après l’apocalypse, pour faire de la moto, moi je ne serais pas en robe…).

Deux jeunes filles voyagent à moto dans un monde anéanti. Elles vont enquêter à Akihabara, se reposer à Nagareyama, affronter une étrange tempête à Kisarazu avant d’atteindre Umihotaru. Yôko fera un drôle de rêve là-bas…

Poursuite du voyage à moto pour Yôko et Airi en commençant pas Tokyo à la recherche de celui ou de ceux qui émette une émission de radio. L’effet d’étonnement est passé mais l’ambiance de bonne humeur et de découverte est toujours là. Je trouve d’ailleurs que ce manga a beaucoup de petites touches de diy habilement réparties tout au long de son récit. Les infos sur la moto elle-même, ancien modèle de Yamaha modifié pour être électrique : on apprend à réparer une roue mais aussi à monter une tente. On parle également science avec la stérilisation de l’eau ou la création de « tire éponge ».

En deuxième tome totalement dans la continuité du premier, l’ambiance mystérieuse est toujours là et les dessins notamment ceux de la tempête sont très réussis. J’y ait retrouvé cette ambiance de bonne humeur qui est pour moi la signature de cette série et une très grande envie d’avoir la suite vu la fin de ce tome !

6 commentaires

  1. Décidément, tout le monde n’en dit que du bien de ce manga. Je n’ai pas encore eu la chance de le tenter, mais ça sera fait un jour, obligatoirement.
    « pourquoi Yôko doit être en robe genre tenue d’écolière » : parce que le Japon.

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