Métaphysique du vampire de Jeanne-A Debats dans la Collection Helios |
Métaphysique du vampire de Jeanne-A Debats est composé d’un roman court et de trois nouvelles. Toutes ont pour personnages principale Navarre alias Raphaël, vampire de son état et accessoirement meilleur chasseur de l’église catholique romaine. Et oui, l’église n’étant pas à une contradiction près, elle préfère s’arroger les services d’un monstre que de se salir les mains elle-même. Pour Navarre, c’est plus une question de régime alimentaire, ayant pris l’habitude de déguster ses congénères, la protection de l’église catholique est un luxe qu’il aime à avoir.
Navarre, alias Raphaël, est un vampire vieux de plusieurs siècles,
terriblement beau, joyeusement bisexuel et surtout un assassin
redoutable à la solde du Vatican. Pour sa nouvelle mission, il est
envoyé au Brésil sur les traces d’un ancien nazi. Mais, entre les
divinités locales et la chaleur du Carnaval, la chasse ne s’annonce pas
de tout repos… d’autant qu’il se retrouve accompagné d’un prêtre, au
dogme laxiste, et d’une autre créature de la nuit, Dana,
particulièrement attirante.
Cette édition contient en prime les nouvelles « Lance », « La Fontaine aux serpents » et « Ovogenèse du vampire ».
J’ai un faible pour les beaux. De tous bords. De toutes races. Et même parfois de toutes espèces : je garde un souvenir ému d’un étalon lipizzan, cadeau de reconnaissance d’un inquisiteur cordouan, avec lequel j’ai vécu seize années de passion. Je parle du cheval, pas de l’inquisiteur. Je ne bande pas pour les inquisiteurs. Mais j’ai aussi arrêté les chevaux un certain temps, ils sont trop éphémères. Faudrait pas s’attacher.
Navarre a une manière de réfléchir qui me plait beaucoup : peu d’introspection, une bonne dose d’ironie saupoudrée d’intelligence et une allergie à la connerie bien compréhensible après 4 à 5 siècles d’existence.
– C’est un monstre, il est totalement inhumain !
La prochaine fois qu’on me sort une connerie de ce genre, je jure que j’ouvre mon cran d’arrêt et que je donne une leçon d’humanité bien comprise à l’abruti qui l’aura proférée. Je ne me rappelle pas avoir entendu parler de monstres canins ou félins. La monstruosité, c’est une caractéristique typiquement humaine. Les tigres ont juste faim, eux. Mais le mal pour le mal…le mal con en plus, c’est humain, très humain.
hauteur. La flamboyance de Navarre, son esprit caustique et le fond
historique de chacune de ses aventures ainsi que les profonds thème de société abordées en fond un petit bijou de la littérature fantastique. C’est magique !
Je le lirais début octobre dés que j'aurais fini mon challenge saga 😀 il est déjà dans ma PAL du mois, le premier que j'ai ajouté xD
Mdr… tu verras être dans la tête de Navarre c'est à ne pas rater 😉