Lazarus tome 1 à 5 par Greg Rucka et Michael Lark chez Glénat Comics |
La main qui frappe et le bouclier qui protège…
Dans un futur proche et dystopique, les gouvernements ne sont plus
que des concepts archaïques : le monde n’est plus divisé par zones
géographiques mais par frontières financières. La richesse est synonyme
de pouvoir, mais elle n’est l’apanage que d’une poignée de familles qui
la conservent jalousement. Le reste de l’humanité peut bien aller au
Diable… Dans chaque famille, une personne est élue pour subir un
entrainement intensif, et obtenir le meilleur de ce que l’argent et la
technologie peuvent offrir. Cette personne est à la fois la main qui
frappe et le bouclier qui protège ; le représentant et le gardien de son
clan, son… Lazarus ! Dans la famille Carlyle, le Lazarus est une
femme, sexy et redoutable, baptisée Forever. Laissée pour morte dans un
combat sans merci, Forever ne devra son salut qu’à ses insoupçonnables
ressources. Mais est-elle prête à affronter la vérité ? Ceci est son
histoire…
Cette chronique parle des 5 premiers tomes parus chez Glénat Comics. Tout d’abord, je veux vous parler un peu de l’univers de Lazarus : noir et violent. Pas de pitié et pas de merci dans cette série. C’est glauque à souhait, parfois à la limite du supportable. L’Humain ici n’a plus aucune valeur intrinsèque, seul compte les membres des Familles et les humains qui peuvent leur apporter une certaine richesse. Personne n’est indispensable et les intrigues sont au cœur de la vie des membres des Familles. Accords, trahison, meurtres et vengeance… le terrain créé pour cette série nous amène sur une Terre qui n’est plus qu’un échiquier géant : les objectifs à atteindre ? Terres fertiles, ressources énergétiques, ressources humaines, et développements technologique. Tout peut être une arme à utiliser contre ses ennemis…
L’héroïne est Forever, le Lazare de la famille Carlyle. La question en fil rouge de la série : que sont exactement les Lazare ? des membres précieux de la famille ou des armes hyper développées qui doivent être utilisées à bon escient ? Tout au long de ces 5 tomes nous suivons Forever de combats en interrogations tout en découvrant les différentes Familles et leur Lazare. L’histoire se développe bien tome après tome sans trous dans la narrations ce qui est TRÈS appréciable.
Les dessins son réussis même si ce n’est pas mon style préféré (mais bon ça c’est complètement personnel !). Je ne suis pas toujours fan des dessins surtout des visages des personnages que je trouve parfois trop peu expressif ou passe partout par contre je trouve que les dessins des combats notamment entre Lazare sont extrêmement réussis : le mouvement, la rapidité, les passes d’armes sont dessinés de manière fluide et parlante c’est un vrai régal.
Malgré ton bon avis, je n’accroche pas trop avec les dessins :/
Je te comprends, j'avoue que je ne l'ai pas acheté pour ces dessins au départ 😉