Imprudence de Gail Carriger : où l’on retrouve Rue toujours en mauvaise posture !

Depuis que j’ai lu la série Le protectorat de l’ombrelle je suis fan de l’univers Urban Fantasy / Steampunk créé par Gail Carriger. C’est donc avec pas mal de fébrilité que je m’étais jeté sur le tome 1 du Protocole de la crème anglaise pour découvrir les aventures de Prudence la fille d’Alexia et de Lord Maccon. Vous pouvez retrouver ma chronique ici. Ce tome 1 m’ayant un peu laissé sur ma faim, j’avais envie de voir où l’auteur nous mènerai avec le tome 2 de cette série. Je vous parle donc dans cette chronique du Protocole de la crème anglaise tome 2 : Imprudence de Gail Carriger.
Le protocole de la crème anglaise tome 2 : Imprudence de Gail Carriger aux éditions Le Livre de Poche

Rue et l’équipage du dirigeable La Coccinelle à la crème sont de retour
d’Inde avec des révélations propres à secouer les fondements de la
communauté scientifique britannique. La Reine Victoria a de quoi être
agacée : les vampires sont à fleur de peau, et quelque chose ne va pas
du côté de la meute de loups-garous locale. Pour couronner le tout, la
meilleure amie de Rue, Primrose, persiste à se fiancer à un militaire
peu recommandable.
Mais Rue a également des problèmes personnels. Son père vampire est en
colère, son père loup-garou est fou, et sa tapageuse mère est tout à la
fois. Mais, le pire, c’est que Rue commence à comprendre ce qui se passe
vraiment… ils ont peur
.

On retrouve Rue à Londres après son retour d’Inde où les choses ne se sont pas vraiment passées comme prévu, ce qui a légèrement contrarié la reine Victoria. Rue n’est donc pas vraiment en odeur de Sainteté dans le palais royal ce qui la chagrine légèrement. Cependant, plus troublant pour elle, la meute de son Papatte semble se comporter bizarrement et son Papatte est introuvable. Rue est obligée de se tourner vers sa mère (ce qui lui coute beaucoup, une conversation avec Lady Maccon n’était jamais simple) et de lui faire avouer ce qui se passe réellement. C’est à partir de là que les ennuis commence et Rue va une nouvelle fois devoir compter sur tout l’équipage de la coccinelle à la crème pour l’aider avec une nouvelle destination : l’Égypte !

Comme je vous l’avais dit dans ma chronique du tome 1, je trouve cette nouvelle série un cran en-dessous de celle du Protectorat de l’ombrelle, Prudence n’ayant pas l’aura de sa mère, Lady Maccon, on a franchement l’impression qu’il manque un petit quelque chose. Effet de l’auteur assez troublant également avec cette nouvelle série : le
lecteur connait plus de chose que Prudence, l’héroïne notamment sur
l’histoire de la meute et sur les décisions prises par Lord et Lady
Maccon. J’avoue que par moment c’est déroutant et même assez troublant
pour le lecteur mais c’est clairement un effet recherché par l’auteur.

Cette série n’en ai pas moins sympathique à lire et ce que j’aime particulièrement c’est qu’elle soit une suite direct du Protectorat de l’ombrelle, on retrouve donc au second plan beaucoup des personnages qui ont fait le succès de la premier série : Lord et Lady Maccon, Lord Akeldama, la meute de Londres et même quelques surprises supplémentaires dans ce deuxième tome 😉

Dama, le cher homme, l’attendait. « Ma choupinette adorée ! » Son
étreinte sentait la lotion capillaire au citron, la lavande et un peu le
vieux sang. Il était osseux aux endroits où Mère était moelleuse et
bien trop frêle pour envelopper Rue, mais il joua de son mieux son rôle
de père. Et comme il la comprenait, cela fonctionna. « Assieds-toi, ma
chère enfant. »

Le scenario d’Imprudence est bien plus accrocheur que celui de Prudence. Après tout ce retour en Égypte pour la famille Maccon était prévue depuis 20 ans et la fin du tome 5 du Protectorat de l’ombrelle 😉 Ce deuxième tome nous permet de retrouver tout les membres de l’équipage de la Coccinelle à la crème dont Quesnel et les jumeaux Thursdell. J’ai encore un peu de mal avec les caractères parfois franchement futiles de Rue et  Primrose qui les rendent, dans certaines situations franchement ridicules. Mais finalement cela fait aussi parti du charme de cette série qui ne se prend pas au sérieux. Second degré de rigueur ou vous serez carrément déçu. Gail Carriger garde une plume très fraiche et collée montée, c’est parfois anachronique mais ça reste plaisant et original.

L’auteur garde cette fois un très bon rythme dans son récit et alterne facilement entre moments de badinage et bataille de haut vol sur la coccinelle à la crème. Le ton est, comme toujours, plein d’humour et léger, ce qui en fait un bon roman feel-good. Gail Carriger distille les secrets et les manipulations de chacun tout au long de ce tome pour nous laisser en attente ligne après ligne et ça c’est franchement agréable !

J’ai passé un très bon moment avec Imprudence : un roman feel good et un deuxième tome qui dépote plus que le premier. La plume de Gail Carriger est toujours aussi fraiche et j’apprécie particulièrement de retrouver son univers entre Steampunk et Urban Fantasy original. Une très bonne lecture qui j’espère nous prévoit une montée crescendo pour les prochains tomes !

Je remercie NetGalley France et les éditions Le Livre de Poche de m’avoir permis de faire cette lecture en avant première.

4 commentaires

    • C'est plutot une bonne série. Celle du protectorat de l'ombrelle (5 tomes) est encore mieux 😉

  1. Je pense que finalement je finirais bien par me laisser tenter un jour 😛

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