Terramorphos Saison 1 : Direction Baker-119-g pour une nouvelle vie

Une nouvelle chronique sur mes lectures SF du mois où j’ai pu découvrir la Saison 1 de Terramorphos de Patrice Quélard. Embarquement pour un vaisseau de colonisation en route pour le nouvel El Dorado de l’humanité.
Terramorphos Saison 1 de Patrice Quélard paru chez Nutty Sheep

Dans un avenir pas si lointain, la planète
Terre se meurt, saccagée par l’homme au-delà de toute rédemption, et la
multinationale Terramorphos a pour lourde charge de préparer l’avenir de
l’espèce humaine en terraformant des planètes comparables à la nôtre
dans des systèmes voisins. Clive Forsythe, ancien mercenaire ayant eu
une carrière bien remplie au service de cette corporation, bénéficie
d’une retraite dorée avec sa femme et son fils sur le dernier né des
paradis terraformés, Baker-119-g. En tout cas, c’est ce qui est marqué
sur son contrat…

Un récit qui nous plonge en pleine nouvelle période de colonisation de l’humanité. La Terre est tellement polluée et surpeuplée que les gens ayant les moyen n’hésites pas à se lancer dans cette nouvelle aventure. La société Terramorphos propose la planète Baker-119-g pour la colonisation humaine comme un nouveau paradis, loin de la pollution, cette planète tout juste terraformée est présentée comme un nouvel El Dorado. Dans cette saison 1, nous découvrons Clive Forsythe et sa famille, ancien mercenaire pour le compte de la société Terramorphos, il a accepté de passer sa retraite sur cette nouvelle planète avec sa famille, tout frais payé par Terramorphos ! 
Clive Forsythe est le style typique de l’ancien mercenaire, torturé par ces anciennes missions, solitaire, ce nouveau départ n’est pas évident pour lui alors que sa famille semble se plaire sur leur nouvelle planète. Le cadre est cependant moins idyllique que le laissait supposer la société Terramorphos : la terraformation de la planète n’est pas finie et seule une petite zone du continent est accessible. L’auteur nous amène alors à nous poser des questions sur Terramorphos. Géant industriel et société tentaculaire, l’argent cache toujours quelque chose de peu reluisant.
L’auteur nous propose ici un roman SF dont la première saison nous met tout de suite en condition : manigance commerciale, manipulations, usage de la force, meurtre… tout est permis, ce qui nous laisse entrevoir un récit plutôt noir. Cette première saison se lit bien et vite, j’ai trouvé la plume sympa même s’il me manque quelques descriptions supplémentaires pour avoir une vision plus complète de l’univers. Il faut avoir pas mal d’imagination car l’auteur nous plonge directement dans le vif de l’histoire et nous plante le décors en peu de phrases. Le tout est tout de même prometteur et j’avoue que l’évolution de l’histoire m’intrigue.
Un roman qui débute dans le vif du sujet, un héros torturé, une compagnie multi-planétaire loin d’être exemplaire et une planète qui conserve des secrets… Bref rien de très nouveau comme thème mais l’ensemble à l’air de bien fonctionner. Comme je n’ai lu que la première saison de ce roman SF, mes impressions ne sont encore que partielles mais je suis bien rentrée dans l’histoire et j’ai lu les 9 épisodes en une journée. Avec une écriture claire et peu de « jargon » SF, l’auteur rend son roman facile d’accès même aux non amateurs de SF et a suffisamment titillé ma curiosité pour que j’ai envie de lire la Saison 2 !
Je remercie l’auteur de m’avoir permis de découvrir sa plume et la première saison de Terramorphos.

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