lectures mangas dans un même article.
Tout d’abord, un one-shot : Burning Hell & Kingdom of gods, deux courtes histoires parues dans un même tome chez éditions Pika.
Burning Hell
À l’époque d’Edo, une île déserte est
le théâtre d’un affrontement sans merci entre un Japonais nommé Jû et un
Coréen du nom de Han, deux criminels de la pire espèce.Le pays des Dieux
Imun est le prince d’un
royaume ravagé par de longues années de guerre et de famine. Seul et
sans défense depuis qu’un groupe d’assassins a décimé sa garde
rapprochée, le jeune garçon loue les services d’un brigand afin que
celui-ci l’accompagne dans sa fuite. C’est le début d’un périple aussi
palpitant qu’irréel !
Burning Hell est une courte histoire entre humour noir et histoire gore. Deux personnages qui se disputent à coup de sabre sur une ile perdue entre le Japon et la Corée. Deux tueurs en série condamnés à finir leurs jours sur cette ile, deux psychopathes avec des obsessions bien gore. C’est un peu du genre combat sans fin tellement les deux énergumènes sont de force et d’astuces équivalentes jusqu’à ce qu’un bateau vienne accoster sur l’ile. Un divertissement pour nos deux compères qui vont s’en donner à coeur joie !
C’est sympa à lire, les deux personnages et leur antipathie créent parfois un comique de situation qui donne le sourire aux lèvre. Le récit n’est pas extraordinaire mais nos deux tueurs ont suffisamment de charisme pour que l’histoire se lise sans soucis !
Le pays des Dieux est l’histoire qui m’a le plus plu, surement parce que le fond du récit est beaucoup plus riche et laisse deviner un univers à la WWZ qui m’a bien plu. On suit ici un guerrier solitaire, mercenaire pour l’occasion qui protège un jeune garçon, un prince, poursuivi par une bande d’assassins. C’est en traversant des contrées désolées pour se rendre à Jurhon, cité hôpital, que le prince va se rendre compte des ravages de la famine et de ses conséquences.
Une très bonne histoire qui donne envie d’en lire beaucoup plus, il n’y a pas à dire j’aime beaucoup ce style de récit entre épidémie et héros écorché, ça dépote !
Le tout est servi par des dessins assez noirs avec des personnages guerriers « très beaux », le style de graphisme que j’adore.
Ensuite, le premier tome d’une série dont j’ai beaucoup entendu parler en 2017 : Orange d’Ichigo Takano paru aux éditions Ataka.
Un matin, alors qu’elle se rend au lycée, Naho reçoit une drôle de
lettre… une lettre du futur ! La jeune femme qu’elle est devenue dix ans
plus tard, rongée par de nombreux remords, souhaite aider celle qu’elle
était autrefois à ne pas faire les mêmes erreurs qu’elle. Aussi, elle a
décrit, dans un long courrier, les évènements qui vont se dérouler dans
la vie de Naho lors des prochains mois, lui indiquant même comment elle
doit se comporter. Mais Naho, a bien du mal à y croire, à cette
histoire… Et de toute façon, elle manque bien trop d’assurance en elle
pour suivre certaines directives indiquées dans ce curieux courrier.
Pour le moment, la seule chose dont elle est sûre, c’est que Kakeru, le
nouvel élève de la classe, ne la laisse pas indifférent…
Une bande de lycéen le jour de la rentrée, un nouvel élève, une lettre venue du futur… L’auteur nous projette dans en pleine adolescence… pfiouuu, grand retour en arrière pour moi. L’auteur nous parle avec beaucoup de sensibilité de l’amitié mais surtout des regrets de cette période de la vie où l’on ose peu et où nos choix nous amènent sur des chemins parfois bien loin de nos envies. Un premier tome plein de nostalgie et de réflexion sur les choix d’une vie. Une touche de SF tout en douceur qui donne au récit une profondeur et nous incite à la curiosité. Le tout servi par des dessins très épurés où tout est mis dans l’expression des visages des personnages, très shojo ces dessins mais encore une fois beaucoup de sensibilité. Vivement le tome 2 !
Comme j’avais envie de faire encore un peu ma guimauve, après Orange, j’ai commencé la série Père et fils de Mi Tagawa paru chez Ki-oon.
Orakichi, apothicaire ambulant, passe la majeure partie de son temps sur
les routes pour rendre visite à ses clients. Résultat, il n’a quasiment
jamais vu son fils de trois ans, Shiro… À la mort de sa femme, il
prend une décision qui changera sa vie : celle d’emmener le petit garçon
avec lui sur les routes ! Mais si Torakichi est incollable sur les plantes médicinales, il n’y
connaît rien aux enfants et est loin d’être un père modèle… Pourquoi
Shiro pleure-t-il ? Pourquoi se réveille-t-il en pleine nuit ? Entre les
soucis du quotidien et son travail éreintant, le jeune papa est
complètement dépassé. Les aléas du voyage et les rencontres diverses
l’aideront-ils à renouer le lien perdu avec son fils ?
Bon je vous le dit d’entrée j’ai pleuré comme une madeleine devant les relations père / fils décrite dans ce premier tome et quelque chose me dit que je n’ai pas fini d’avoir la larme à l’œil. Orakichi est apothicaire itinérant, il passe plusieurs mois de l’année loin de chez lui et lorsque sa femme décède il se retrouve seul avec son fils qu’il connait à peine. Il décide finalement de partir sur les routes avec son fils de trois ans dont il s’est à peine occupé depuis sa naissance.
Ce tome 1 nous raconte les découvertes d’une relation père / fils naissante. Avec un bout de chou marqué par la mort de sa maman et un papa bien loin de savoir ce que peu faire un petit garçon de trois ans, c’est une histoire très touchante que l’on découvre ici.
Les dessins suivent l’histoire entre douceur, pointe d’humour et souci du détails. C’est une belle histoire qui commence.