Après avoir beaucoup apprécié la première novella de Journal d’un AssaSynth de Martha Wells : Défaillance Système alors que je ne partais pas conquise du tout, j’étais très curieuse de lire la suite des aventures d’AssaSynth. Le tome 2 a donc tout naturellement atterri rapidement dans ma PAL et a été tout aussi rapidement lu, et je n’ai pas été déçue !
Les SecUnits se moquent pas mal des actualités. Même après avoir piraté mon module superviseur et débloqué mes accès, je n’y ai jamais prêté grande attention. D’abord, parce que les téléchargements de contenu multimédia risquent moins de déclencher les alarmes éventuelles des réseaux locaux et satellitaires, mais surtout, parce que les informations sont d’un ennui mortel et que je me fiche éperdument des querelles entre humains tant que je n’ai pas 1) à y mettre un terme, 2) à nettoyer après eux. Où AssaSynth se fait passer pour un humain augmenté et embaucher comme consultant de sécurité auprès de trois scientifiques en litige avec leur employeur…
AssaSynth est maintenant une unité SecUnit renégate et quitte à l’être autant chercher des informations sur le point de départ de cette état de fait : la tuerie qui a conduit AssaSynth a piraté sont module superviseur. Après avoir quitté les membres de PréservationAux, AssaSynth se fait passer pour un humain augmenté et part sur le premier vaisseau en partance pour RaviHyral… et le voyage s’annonce plus surprenant que ne l’envisageait l’androïde au départ.
Deuxième tome de la série Journal d’un AssaSynth : Schémas artificiels est un retour vers le passé. Martha Wells continue à faire évoluer son personnage à travers ses interactions avec des humains ignorants sa véritable identité mais surtout en le faisant interagir avec d’autres intelligences artificielles. Ce qui m’avait beaucoup plus dans le tome 1, le coté ironique et mordant d’AssaSynth est toujours là et certains dialogues sont excellents. J’aime surtout la relation qui se noue entre notre SecUnit et le vaisseau d’exploration EVE.
A quoi est-ce que je m’attendais, au juste ? EVE (alias l’emmerdeur de vaisseau expéditionnaire) nourrissait un attachement beaucoup plus fort envers son équipage que les SecUnits vis-à-vis de leurs clients.
Schémas artificiels est dans la lignée de Défaillances Systèmes, avec cependant moins d’action dans ce deuxième tome qui est avant tout basé sur les interactions de SecUnit avec le reste de l’univers loin du cadre très formaté d’une SecUnit sous contrat. Et c’est parfois franchement drôle quand un androïde antisocial et une cargobot curieux s’allient pour s’occuper d’humains en détresse !
Ce sera facile, a insisté EVE. Je t’assisterai.
Ouais, le cargobot géant allait aider le synthétique à se faire passer pour un humain. Il n’y avait aucune raison de s’inquiéter.
Au final, un bon deuxième tome qui fait bien avancer la série. Plus basé sur la psychologie que sur l’action, il complète bien un premier tome tout en découverte du personnage et de l’univers. Martha Wells joue particulièrement bien avec son personnage qui est drôle et complètement attachant dans ses contradictions : un androïde allergique aux relations avec les humains mais qui ne peut s’empêcher de les aider en jouant les héros. Les deux premiers tomes de Journal d’un AssaSynth augure une très bonne série, le tome 3 est déjà lu, je vous en parle bientôt 😉
Contente de voir que le second tome t'as plu.
C'est vrai qu'il n'avait plus le coté découverte mais j'ai bien aimé aussi les interactions de Murderbot avec les autres AI (et humains)
Je trouve que pour le moment c’est vraiment une bonne serie de novellas ! Je suis ravie de m’etre lancée, merci pour la reco 😉