En fin d’année 2022, Arnauld Pontier, auteur de la novella Sur Mars parue aux éditions du 1115, a publié un nouveau roman de Science-Fiction aux éditions Ex Aequo.
Au fond du cratère, assis, adossé à un monticule, se tenait les restes d’un être humanoïde de grande taille, enveloppé dans ce qui semblait être une combinaison spatiale. Une armure qui, dans sa partie supérieure, ressemblait à une broigne médiévale. Mais sous ce qui restait du plastron d’écailles, aucun corps ne subsistait. Ce qui était inhabituel, outre la taille de cet être – près de trois mètres – était la forme triangulaire de ce qui avait dû être un casque…
Cette extraordinaire découverte, près d’une base lunaire russe, va conduire à l’exploration d’une lointaine planète, aussitôt baptisée Paradis, qui, si elle s’avèrera parfaitement adaptée à la vie humaine, révèlera bien des surprises…
Sommes-nous seuls dans l’univers ? Existe-t-il d’autres civilisations compatibles avec la nôtre ? Où se situe la véritable liberté ? Ce sont quelques-unes des questions que pose ce planet opera riche en rebondissements. Ce sera au commandant de l’Anterus, Mac Bain, à son équipe de scientifiques et à son étrange partenaire, la belle Irina Kheraskov, d’y répondre.
Alors que l’Homme a des bases implantées sur la Lune et sur Mars, la cadavre d’un être humanoïde de grande taille est découvert dans ce qui semble être un scaphandre. Deux corps similaires ayant été découverts, c’est une expédition internationale qui est mise en place pour rejoindre le système planétaire dont semblent venir les scaphandriers. Mac Bain, capitaine de l’Antérus et narrateur du récit, nous emmène avec son équipage pour un voyage de 20 ans en hyper-sommeil avant l’arrivée sur Paradis.
Nommer la planète Paradis avant même d’y avoir mis les pieds, on sent que l’Humanité n’apprend pas vite (où que les pontes ne lisent pas assez de SF) et qu’il y a peu de chances que tout ce passe comme prévu… sur Paradis… Ce début de roman me fait irrésistiblement penser au début du film Prometheus avec le petit coté fleur au fusils de l’équipage parti à la découverte d’une planète qu’on leur a mystérieusement indiqué. Heureusement, l’intrigue de Les enfants de Paradis tient bien plus la route que celle du scenario de Prometheus.
L’Antérus était un navire de grande dimension, dûment labellisé aux armes de la Fédération : sa coque arborait fièrement, façon banderole, les drapeaux des nations qui finançaient l’expédition. C’était un mixte entre un vaisseau-sommeil classique et un destroyer.
Court Planet Opera, Les enfants de paradis se révèle un récit aux reflets de ceux de l’âge d’or de la SF. Entre une dose de Capitaine Futur et du Pilote Pirx, Arnauld Pontier rend hommage aux récits d’aventures spatiales que j’ai adoré lire ado. Bien rythmé et original, l’auteur nous propose encore une fois, un beau voyage littéraire (même si ce n’est pas avec l’agence de voyage littéraire que précédemment). Mon seul bémol, c’est que le perso principal, qui a flashé sur sa coéquipière, est un gros lourd.
Je reconnais là votre mauvais esprit, Mac Bain. Ce sont des politiques et des militaires au service de leur pays et de la fédération. Mais la conduite du vaisseau et cette mission seront sous votre responsabilité. N’allez pas nous faire regretter de l’avoir imposé. Vous emporterez ce…. scaphandrier, à bord. Qui sait : il pourra peut-être encore servir.
Au final, une lecture très sympa avec une intrigue de Planet Opera old shool qui fait le job.
Tu me donnes très envie malgré ce gros lourd de héros car j’ai adoré Prometheus et que les planet opera old school c’est mon truc 😁
Je note !
J’aime beaucoup l’écriture d’Arnauld Pontier et ce récit est très original 😉
Ca a l’air sympa malgré le gros lourd, je note, merci !
En plus c’est un texte court avec un récit sans temps morts 😉
On note le perso gros lourd sur lequel on ne s’attardera pas trop. Le reste donne envie.
Oui une fois prévenue on peut apprécier le reste 😉